
	Abderrahim Qanir sur Wikipedia® 
	
BULDING HOPE/CONSTRUIRE L’ESPOIR
	
Le sujet phare de l’année 2011, consiste en la crise financière qui a frappé 
	les deux grands continents (subprime aux USA, crise de la dette souveraine 
	en Europe) , dont l’impact a touché frontalement l’économie Marocaine . Il 
	est donc loin le temps ou le Ministre des finances avec son optimisme 
	délirant, déclarait aux médias que le Maroc était à l’abri. 
En effet, le Maroc a vécu un âge d’or économique et financier durant les dix 
	dernières années. Cependant, l’onde de choc du tsunami financier mondial a 
	atteint tous les pays de l’Afrique du Nord. Déjà, en 2010, l’économie 
	Marocaine n’était pas en parfaite santé, aujourd’hui , elle est mal au point 
	et demain s’annonce très difficile , presque tous les indicateurs 
	économiques sont au rouge ;
- une croissance qui ne cesse de ralentir (4,2% au lieu de 5% au premier 
	trimestre 2011).
- le déficit commercial qui s’envole.
- un gouffre budgétaire record (caisse de compensation obligé).
- des banques à court de liquidité.
- des crédits qui se raréfient.
- les transferts des MRE en nette régression (à cause de la crise Européenne)
	
	
Ces éléments cumulés ont aboutit à un taux de chômage record de 9,2 % (soit 
	1,05 millions de sans emploi d’après le HCP), il a atteint 28% de la 
	population jeune (15 à 25 ans, d’après Jamal Lahrach président de la 
	commission de l’emploi à la CGEM (confédération générale des entrepreneurs 
	du Maroc)
Le model économique Marocain est quasi identique à celui de la France ;
- Il considère la consommation comme principale moteur de la croissance au 
	détriment de la production. 
- Il favorise le pouvoir d’achat sur la compétitivité, la paix sociale sur 
	l’avenir de l’entreprise, la dépense publique sur la réduction de la dette, 
	la baisse de l’impôt et autres bonus fiscaux sur la réduction du déficit 
	etc. 
Par conséquent, quand on est à court de liquidité et qu’on ne produit plus 
	assez de richesse, il n’y a pas d’autres moyens pour sauvegarder son train 
	de vie et ses dépenses quotidiennes que le recours à l’endettement. C’est un 
	cercle vicieux que le futur gouvernement sorti des urnes sous la présidence 
	du PJD aura à affronter en toute urgence. Il doit opérer sur plusieurs 
	fronts :
1°) Instaurer sa crédibilité en adoptant des mesures politiques courageuses 
	et rigoureuses pour réduire le déficit budgétaire en ciblant les niches de 
	dépenses de fonctionnement à supprimer ;
- Réduire le nombre de fonctionnaires
	
- Décréter la retraite obligatoire pour tous les marocains,
- Taxer les gros salaires, les grosses fortunes et les produits de luxe
- Cibler les aides à travers la caisse de compensation
- Lutter contre les fonctionnaires fantômes
	
2°) Se pencher d’urgence sur les problèmes socio-économique (croissance / 
	emploi), en adoptant des solutions aux problèmes quotidiens de la population 
	(réduction des inégalités sociales)
3°)- emploi 30% des diplômés chômeurs
- une santé publique pour tous
	
- un enseignement public performant 
- un logement décent
- une justice transparente et indépendante
	
En plus, du rétablissement de la dignité du citoyen qui attend des 
	responsables politiques de protéger ses droits fondamentaux et ses 
	aspirations démocratiques.
4°) procéder à la moralisation de la vie publique par :
- la bonne gouvernance
- luter contre la corruption
- luter contre l’impunité, le népotisme et le despotisme
	
A- EMPLOI
Le gouvernement doit s’attaquer d’urgence aux problèmes des diplômés 
	chômeurs. Il faut mettre en œuvre un programme de formation/insertion à 
	court terme rémunéré pour permettre l’intégration des diplômés dans 
	différents secteurs économiques et apaiser ainsi, les tensions sociales qui 
	se radicalisent de plus en plus.
En parallèle, il faut décréter des mesures urgentes pour la promotion des 
	PME/ PMI. La mesure prévue dans le programme électoral du PJD, à savoir 
	réserver 30% des Marchés publics aux PME est opportune. Simplement , le code 
	de classification des PME instauré par le ministère des travaux publics 
	exclus 90% des PME marocaines participation aux marche publics d’un montant 
	supérieur à 20 millions de DH ce qui est aberrant.
Il faut relever le montant des contrats pour permettre à un grand nombre de 
	PME/PMI marocaines d’accéder au budget de l’Etat (voir article PME en temps 
	de crise sur le site www.qanir.com) 
B- EDUCATION NATIONALE
	
L’enseignement affecte directement le citoyen moyen est défavorisé.
Pour toucher cette classe, il faut établir un « «Plan National d Action de 
	l’Education 2012/2020 » (PNAE), pour promouvoir l’éducation de la petite 
	enfance et lui fournir un enseignement préscolaire de qualité, gratuit et 
	obligatoire. En effet, le Plan d’éducation obligatoire pour tous les enfants 
	de 3 à 6 ans au sein des crèches publics, qui seront décrétées par le 
	président du gouvernement constituera une révolution pour la promotion du 
	savoir au Maroc.
Ce décret obligera tous les établissements publics, semi-publics et 
	collectivités locales à construire et équiper des crèches sur le lieu du 
	travail dans l’espace de 2ans, pour recevoir les enfants des employés et 
	cadres moyennant une participation symbolique mensuel aux frais généraux, ce 
	qui allégera énormément le fardeau des familles moyennes et rétablira la 
	paix et la tranquillité dans la société. Aussi, un programme d’aménagement 
	des classes pour la petite enfance (3à 6 ans), sera généralisé dans toutes 
	les écoles primaires du royaume du Royaume. Une stratégie programme pour la 
	formation des encadreurs et moniteurs pour la petite enfance permettra de 
	résorber une part des diplômes chômeurs.
C- ENSEIGNEMENT
	
Il faut aussi décrété d’urgence la séparation entre l’enseignement public et 
	privé en interdisant au corps des enseignants publics d’exercer en parallèle 
	dans les établissements privés. Ce qui ouvrira un chantier immense pour 
	l’emploi des diplômés chômeurs après leur formation/insertion dans les CPR 
	ou dans des centres de formation adéquats encadrés par le Ministère de 
	l’enseignement national.
D/ LA SANTE PUBLIQUE 
Etablir des cartes « santé pour tous » pour la population la plus démunie et 
	d’autres cartes à tarif annuel réduit pour la classe moyenne lui permettant 
	d’accéder à tous les soins nécessaires partout au Maroc sans tracasserie 
	administrative et bureautique (certificat d’indulgence).Ces cartes pourront 
	être subventionnées par le programme (assurance maladie obligatoire). 
	
E-DROITS DE L’HOMME
Accélérer la mise en œuvre de la constitution en matière des droits de 
	l’homme et notamment les recommandations de l’IER. Apaiser et détendre le 
	climat et les tensions des détenus politiques et d’opinion et décréter une 
	amnistie générale pour les détenus ayant consommé les 2/3 de leur peine et 
	qui ont participés à un programme de l’éducation pour la réinsertion dans la 
	société.
Travailler avec l’Etat pour éviter tout dérapage futur. En effet, l’Etat est 
	le principal prédateur des droits de l’homme et en est paradoxalement le 
	principal protecteur, c’est une dualité ange/démon. Le gouvernement doit 
	veiller à ce que l’Etat reste le protecteur et non le prédateur. 
	
La politique c’est l’art du compromis et un proverbe africain dit « les 
	chemins tortueux ne déforment jamais la bassine que l’on porte sur la tête 
	».
Agir d’abord et vite et corriger après et ne pas rester dans l’attente de 
	l’idéal, car il n’existe pas « proverbe de feu sa majesté HASSAN II ».
	
Le PJD dispose aujourd’hui de l’opportunité de devenir un parti musulman 
	démocrate à l’image des partis chrétiens démocrates européens en participant 
	avec volontarisme et courage à ancrer la démocratie dans les mœurs 
	politiques marocaines. Sa mission principale consiste à rétablir la 
	confiance du citoyen et raviver l’espoir perdu en ces temps difficiles.
	
Fait à Casablanca le 28/11/2011 par 
	Abderrahim Qanir
Dr ING MBA
	
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